Enjeux environnementaux obligent, les consommateurs sont sensibles depuis quelques années déjà à la composition des cosmétiques qu’ils utilisent. Mais au lendemain de la crise sanitaire due au Covid-19, ils en attendent encore plus. Ils ne veulent plus seulement acheter des produits respectueux de la nature, mais bien des cosmétiques qui les protègent des dangers extérieurs voire des bactéries et autres virus. À l’occasion de la tenue de WeCosmoprof, Jenni Middleton, directrice beauté du cabinet de tendances WGSN, a présenté les aspects de cette nouvelle tendance.
Quel monde se prépare après le Covid-19 ? S’il est encore beaucoup trop tôt pour répondre à cette question, on commence à avoir quelques pistes de réflexion, notamment l’émergence d’un sentiment de peur ressenti par un certain nombre de personnes quant à leur santé.
“Dans le top cinq des préoccupations des consommateurs, on retrouve en première position le bien-être physique et mental”, illustre Jenni Middleton.
De la transparence, ça ne fait de mal à personne !
Cela fait déjà quelque temps que la filière cosmétique a changé son discours et en dit plus sur ses process de fabrication. Cependant, pour Jenni Middleton, les professionnels doivent aller plus loin.
“Les acheteurs vont demander à vérifier allégations soient réellement prouvées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il faut s’attendre à que les porte-parole des marques deviennent des experts scientifiques et non plus des personnes d’influence et des célébrités”.
Le sourcing est également une question fondamentale.
Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des acteurs de la beauté en révéler davantage sur leur chaîne d’approvisionnement, car les consommateurs sont sensibles à ce genre d’informations.
La montée de la biotechnologie
“Les actifs naturels ont certes le vent en poupe, mais l’impact sur l’environnement n’est …
