En ouverture de la réunion d’information organisée par la FEBEA le 16 janvier 2019 sur les allégations, Loïc Armand, Président de Cosmetics Europe et Administrateur ARPP, est venu rappeler le rôle de l’autorégulation professionnelle, et les résultats positifs dont elle peut se prévaloir en matière de publicité. Avec un message principal : mieux vaut une loi interne bien intégrée qu’une loi contraignante, et aujourd’hui responsabilité et sincérité sont les seules options qui s’offrent à l’industrie pour garder la confiance des consommateurs.
Allocution de Loïc Armand
Je vais vous raconter l’histoire vraie.
J’aurais pu en fait répéter ici l’intervention que j’ai faite en octobre 2012 devant les adhérents de la FEBEA pour présenter la Charte européenne de communication responsable qui avait été adoptée en juin de cette année-là par Cosmetics Europe, et devait être reprise dans les chartes nationales des associations des différents pays membres.
Et pour une fois, je vous propose de juger de la pertinence de nos actions, non pas à l’aune de nos certitudes, mais en fonction des résultats obtenus.
D’où venions-nous ?
Les plus anciens parmi vous s’en souviennent certainement : à la fin des années 2000, nos affaires étaient frappées les unes après les autres, plusieurs fois par an, par les sanctions et le “Name and Shame” notamment du système britannique, avec la mise à l’index par le régulateur britannique ASA, relayé par les tabloïds et la presse là scandale. Chaque fois, c’était un coup de canif dans le contrat de confiance qui lie nos marques à leurs consommateurs. Sans oublier la reprise par les médias européens, y compris en France, quand il ne s’agissait pas de médias américains ou chinois. Je me souviens très bien de …