Dernier volet du compte-rendu du traditionnel Questions/Réponses qui vient chaque année clore le Congrès Parfums et Cosmétiques de la Cosmetic Valley. Les expertes des Affaires scientifiques, réglementaires, environnementales et internationales de la FEBEA ont répondu aux questions des congressistes en rapport avec l’évaluation de la sécurité du produit cosmétiques, mais aussi aux inquiétudes suscitées par le Brexit et aux problématiques internationales comme le protocole de Nagoya ou les blocages à l’export.
Ont répondu aux questions des congressistes, le 15 novembre 2018 :
• Anne Dux, Directrice des Affaires Scientifiques et Réglementaires, Chargée des relations européennes
• Virginie d’Enfert, Directrice des Affaires Économiques, Environnementales et Internationales
• Françoise Audebert, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Raffaella Berioli, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Catherine Bramaud, Conseillère Scientifique et Réglementaire
L’évaluation de la sécurité
Question
Il a été demandé par l’ANSM que les experts toxicologues extrapolent les tests de tolérance à la population cible si le test n’a pas été fait sur la bonne population. Cependant, certains experts considèrent que ce n’est pas à eux de le faire. Que faire alors ?
Réponse de Françoise Audebert
Tout dépend de la population cible en question et des tests réalisés. Idéalement, si vous avez vraiment une population cible très particulière (on peut prendre l’exemple des bébés), il vaut mieux demander à l’évaluateur de la sécurité de quel type de test il a besoin et sur quel type de population pour valider la cible.
Il y a de nombreux produits pour des populations cibles, par exemple une crème visage pour un bébé, pour lesquels l’extrapolation ne semble pas très compliquée si le test a été fait sur des …