Une crise peut arriver à tout moment. On ne parle pas de la crise économique, mais d'une crise médiatique, d'une crise de confiance des consommateurs, d'une crise accidentelle sur un produit… De ces crises qui peuvent, du jour au lendemain, voire d'une heure à l'autre, balayer des années de travail et mettre en danger une entreprise. On ne choisit pas la crise qui va survenir, bien sûr, mais on peut s'y préparer pour mieux la gérer… et passer le cap sans y perdre trop de plumes. C'est le message, assorti de quelques conseils, qu'est venu délivrer Bruno Gourevitch, d'Altaïr Conseil, au 10e Congrès Parfums et Cosmétiques de la Cosmetic Valley.
Altaïr Conseil
est un cabinet de conseil en organisation, management et gestion des risques. Son président, Bruno Gourevitch, se prévaut de plus de 20 ans d'expertise et de conseil en management des organisations et des ressources humaines, conduite du changement et gestion des risques.
C'est à ce spécialiste de la crise que les organisateurs du Congrès réglementaire de la Cosmetic Valley avaient confié la tâche d'alerter les entreprises cosmétiques : les risques sont là, la crise est sous-jacente, peut-être sommes-nous déjà en crise…
Mais le discours n'était pas qu'anxiogène. Car une crise, ça s'anticipe, ça se prépare et ça se gère… c'est même parfois un tremplin pour mieux rebondir.
C'est la crise !
Parabènes, phtalates, sels d'aluminium, phénoxyéthanol… et demain peut-être, nanoparticules, filtres solaires, colorations capillaires… La filière cosmétique ne manque pas d'ingrédients controversés, et donc de sujets à crises. Elle en a déjà traversé quelques-unes, elle doit s'attendre à en affronter d'autres.
Et chaque entreprise peut être aussi confrontée à un défaut sur un produit, qui oblige à un retrait du marché, engendre une bien mauvaise publicité, suscite la méfiance des consommateurs…
Une crise, selon Bruno Gourevitch, se définit par trois caractéristiques : un caractère soudain, des conséquences graves, …