On considère souvent un cosmétique comme un produit de bien-être et de plaisir, léger comme un voile de poudre. La beauté, en un mot, n’est pas toujours prise au sérieux. C’est pourtant une véritable industrie, et qui se porte bien qui plus est. C’est ce qu’a rappelé Marc-Antoine Jamet, secrétaire général du groupe LVMH et Président de la Cosmetic Valley, à l’occasion du 9e Congrès Parfums et Cosmétiques qui s’est tenu à Chartres les 23 et 24 novembre.
28 novembre 2011
Dans son discours d’ouverture de ce 9e Congrès, Marc-Antoine Jamet s’est voulu résolument optimiste pour le secteur qu’il représente : "La cosmétique est une exception dans un pays, un continent en crise, a-t-il affirmé. On parle de mondialisation et de ses conséquences négatives. Nous sommes la contre-mondialisation. Nous produisons en euros et vendons en dollars, en yuans, en yens, en roubles, en réals".
Et le Président de la Cosmetic Valley a quelques arguments pour justifier son optimisme, qui tiennent en quelques chiffres assez parlants.
Le saviez-vous ?
Dans un contexte de récession généralisée, l’industrie cosmétique ne cesse de se développer avec notamment :
• un fort taux de croissance,
• 10 milliards d’exportations (en progression de 10 % selon les douanes),
• des marchés nouveaux : + 24 % en Amérique du Sud, + 20 % en Extrême-Orient, +11 % en Russie.
L’industrie cosmétique française est aujourd’hui le 2e exportateur de l’économie française. Chaque année, les exportations du secteur parfums-cosmétiques représentent l’équivalent de 400 TGV ou de 150 Airbus.
Rien à dire, c’est du lourd !
Le Made in France en pointe
"On parle de délocalisation", a continué Marc-Antoine Jamet, "et nous nous enracinons au cœur de la France : 70 000 emplois, 80 % …