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lundi 17 février 2020Congrès

La cosmétique à la recherche de lipides verts (1/2)

Pieter Van Der Veeën et Aurélie Fievez, d'Oleon

Constat unanime lors du congrès Lipids & Cosmetics, organisé par la Cosmetic Valley et Iterg les 29 et 30 janvier à Bordeaux : les consommateurs cherchent aujourd’hui plus de naturalité, de durabilité, d’écoresponsabilité… Une tendance portée et amplifiée par les applications de décryptage cosmétiques, qui donnent, en un scan d’étiquette, un avis tranché sur les produits. L’industrie ne peut qu’en tenir compte et s’adapter. Et cela passe en grande partie par une reformulation des produits “black-listés” et la recherche d’ingrédients plus “verts”. Plusieurs fournisseurs ont présenté le résultat de leurs travaux pour remplacer silicones et autres huiles minérales. Tout en se demandant si le vert et le naturel sont toujours les solutions les plus durables et les plus responsables…

Temps de lecture
~ 6 minutes

Vert, naturel, renouvelable, durable, clean… préservation des ressources naturelles, respect de la planète et de la santé, biodégradabilité, éco-responsabilité, éthique, transparence… : aujourd’hui, les consommateurs, la presse grand public, les applications cosmétiques et les responsables politiques n’ont que ces mots à bouche… Il fallait bien aussi qu’ils arrivent sur les étiquettes, dans les allégations portées par les produits.
Face à la déferlante verte, l’industrie n’a d’autre choix que de répondre à ces attentes, et s’est engagée dans plusieurs types de démarches pour surfer sur la vague verte :
• la maîtrise des chaînes d’approvisionnement pour sourcer des matières premières végétales renouvelables et cultivées de façon durable, éthique et responsable,
• l’amélioration des processus de production pour économiser les ressources en énergie et en eau, limiter au maximum les solvants chimiques,
• l’évolution des formules et des packagings pour augmenter leur biodégradabilité et leur recyclabilité,
• la refonte des formules pour les rendre plus minimalistes et sans ingrédients décriés ou mal notés par les applications,
• l’élaboration d’outils pour mieux communiquer sur la naturalité des produits, comme la norme ISO 16128 qui permet de calculer des indices de naturalité (une alternative aux certifications COSMOS ou Ecocert)…

Mais être “vert” ne suffit …

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