Suite à la présentation de Sammy Drissi Amraou lors du Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley qui s’est tenu les 1er et 2 décembre 2021, Meglena Mihova, du cabinet de conseil EPPA, est revenue sur les impacts du Green Deal européen sur le secteur cosmétique, mais en axant très concrètement sur ses aspects les plus sensibles… et les éléments de langage utiles à l’industrie dans l’optique des prochaines consultations publiques…
“Dorénavant, le Règlement 1223/2009 n’est plus le centre de l’univers réglementaire du secteur cosmétique. Il fait plutôt partie d’une constellation très compliquée de nouveaux concepts, de nouvelles abréviations et de plusieurs autres réglementations qui ont un impact plus important”, a averti d’entrée Meglena Mihova.
Et de donner quelques exemples des principales problématiques actuelles pour illustrer son propos :
• l’interdiction d’une centaine de PFAS : “on se demande à quoi sert le Règlement Cosmétiques qui, effectivement, est lisible pour l’industrie, mais dont le contrôle et les paramètres n’empiètent plus sur les initiatives prises par ailleurs” ; et même si les restrictions qui vont leur être appliquées ne semblent pas forcément très handicapantes pour l’industrie cosmétique, ce sera la première expérience d’élaboration de critères pour ce qui est “d’usage essentiel” en ce qui concerne les produits cosmétiques ;
• le concept “une substance, une évaluation” n’est pas non plus un paradigme cosmétique, et peut-être plus un paradigme du tout : “le sujet est un peu déjà démodé puisqu’il est prévu qu’on ne regarde pas une substance, mais plutôt un groupe de substances. Je dirais même que ce titre doit être changé par la Commission” ;
• l’approche générique de la gestion …