Pour sa 11e édition, le congrès Parfums et Cosmétiques organisé par la Cosmetic Valley s'est tenu à Chartres les 20 et 21 novembre 2013… juste quatre mois après l'entrée en vigueur du nouveau Règlement Cosmétiques. On y a beaucoup parlé sécurité, des produits cosmétiques, des matières premières, des emballages… mais aussi de la profession, sur fond de réglementations évolutives et pas toujours très claires, de nécessaires adaptations et d'incertitudes sur le cadre législatif de demain.
Dans son discours d'ouverture, Marc-Antoine Jamet s'est félicité d'accueillir 512 congressistes, un nombre record de participants.
Une note positive assez vite tempérée cependant, puisque le président de la Cosmetic Valley a vu dans cet intérêt pour les deux jours de conférences de Chartres un "
témoin de la réglementation qui ne cesse de changer
" et d'un "
questionnement sur les incertitudes qui entourent le cadre réglementaire
".
"
Les entreprises ont besoin de stabilité
et de temps pour s'adapter
", a affirmé Marc-Antoine Jamet. Ce qui ressemble un peu à un vœu pieux puisqu'il a dans la foulée énuméré les principaux points qui laissent présager tout le contraire.
• "
La Chine est un de nos plus grands marchés
", a-t-il commencé. "
Mais en Chine, quand le pouvoir change, la loi change
". Les récentes évolutions de la CFDA chinoise (China Food and Drug Administration), l'administration en charge des cosmétiques, sont là pour le prouver. Avec une refonte totale du CHMR (Cosmetic Hygiene Management Rule), des statuts différents qui semblent se dessiner pour les produits locaux et les produits d'importation ou la notion de "nouvel ingrédient" nécessitant un enregistrement des plus flous, la réglementation chinoise ne cesse d'être …