Avec un PIB par habitant équivalent à 36 000 $ par an, une croissance soutenue et un quasi plein emploi, Israël représente un marché juteux pour les acteurs cosmétiques. À l’occasion des Rencontres Internationales organisées par Cosmed à Paris le 23 mars 2018, Brigitte Benhayoun, conseillère Export au bureau Business France de Tel-Aviv, a dévoilé les clés du marché cosmétique israélien.
En Israël, le secteur cosmétique se porte bien. Il est estimé à deux milliards d’euros par an et englobe la parfumerie, le maquillage ainsi que les produits capillaires, dentaires et corporels. Le panier moyen (relatif à la beauté) s’élève à 150 euros par an et par personne, comme en Europe.
Les tendances
Les Israéliennes favorisent l’achat de gammes complètes chez la même marque. Pour elles, c’est un gage de savoir-faire. Parmi les produits les plus prisés, on peut compter les soins anti-âge, les produits biologiques dans le but de limiter l’impact de la pollution mais également les solaires. En effet, “Israël bénéficie de 300 jours de soleil par an, se protéger est indispensable”, souligne Brigitte Benhayoun. Les soins pour hommes ont beaucoup évolués mais restent encore marginalisés. “C’est une consommation occidentale, il ne faut pas oublier qu’Israël est un pays oriental”, rappelle Brigitte Benhayoun.
Un marché d’importation
La majorité des cosmétiques consommés sur le sol israélien proviennent de l’étranger. En 2017, le pays a importé près de 700 millions de produits. La France est son premier fournisseur avec 44 % de parts de marché (suivie de loin par les États-Unis et la Suisse). Certaines marques et …