De plus en plus de consommateurs exigent aujourd’hui de l’industrie cosmétique des produits éthiques, bons pour la peau et la nature. Les professionnels du secteur ne peuvent qu’être attentifs à ces attentes. Sébastien Mendes, ingénieur marketing chez Gattefossé, a présenté une des réponses avec sa sa vision du minimalisme en cosmétique lors du troisième Formul’Tech organisé par le CED le 30 octobre 2018 à Lyon.
Selon Sébastien Mendes, “Le minimalisme s’oppose à ces grands concepts du début de siècle que sont le progrès technique et le développement de la consommation qui étaient censés améliorer la qualité de vie. À l’inverse, selon les codes de cette doctrine, la consommation n’apporte pas le bonheur, mais accroît plutôt l’aliénation tout en dégradant l’environnement”. Ce courant est apparu en premier dans l’art, au milieu des années 60 aux États-Unis, porté par des artistes comme Miles Van Der Rohe, Frank Stella, Donald Judd ou encore Robert Morris. Il s’exprime par l’utilisation de matières brutes, avec le moins de couleurs possible et toujours dans le respect d’une certaine symétrie.
Il est aussi très présent dans le design et encourage l’épuration et le retour à une architecture rectiligne. “Outre sa dimension artistique, le minimalisme est également un art de vivre où le respect de l’environnement est très important”, ajoute Sébastien Mendes.
La transposition en cosmétique
Les consommateurs ressentent un manque de confiance à l’égard des marques. Ils se tournent donc vers un mode de consommation naturelle, achètent des soins respectueux de l’environnement et de la santé. Ils sont très sensibles à la diminution de leur empreinte écologique.
Concrètement, ils essayent d’épurer au …