L’eau n’est pas qu’un ingrédient cosmétique. Et pour être particulièrement importante dans les formules, elle ne l’est pas moins dans les processus de production. À l’entrée comme en sortie des installations, elle est soumise à des critères de qualité et à une réglementation précise, détaillée par Gilles Berthelomeau, de la Lyonnaise des Eaux, lors de la 2e Journée Technologique organisée par Cosmed le 5 avril à Toulouse.
"L’eau, c’est très simple, mais c’est aussi parfois très compliqué à maîtriser". C’est ainsi que Jean-Marc Giroux, président de Cosmed, introduisait cette 2e journée Technologique consacrée à l’eau. L’eau, si importante en quantité dans les formules quand elle est excipient, mais aussi actif cosmétique aux propriétés particulièrement précieuses.
L’eau qui entre également en tant que ressource indispensable dans les unités de production. C’est cette eau-là qui était l’objet de l’intervention de Gilles Berthelomeau, de la Lyonnaise des Eaux, venu expliquer comment elle aussi était à considérer sous des aspects techniques et réglementaires à ne pas négliger.
Le circuit de l’eau
À l’origine était l’eau.
Élément naturel s’il en est, l’eau qu’elle soit destinée à un usage domestique ou industriel, provient toujours d’un pompage en milieu naturel (forage, cours d’eau…). Et pour elle commence alors un long voyage.
Voyage aller
1ère étape : l’usine d’eau potable. L'eau y est décantée et filtrée de façon à éliminer les matières en suspension, puis affinée et désinfectée pour éliminer ou absorber les micropolluants, neutraliser les virus et bactéries pathogènes.
Elle est ensuite dirigée vers les conduites de distribution pour être acheminée dans un réseau qui la mènera jusqu'à des clients aux profils très …