Il existe depuis près de 30 ans, mais les tendances du moment et l’actualité réglementaire pourraient bien lui donner une nouvelle jeunesse. Lors des Rencontres Règlementaires organisées par Cosmed le 25 mars 2021, Céline Scheuer, en charge sa gouvernance à la Direction Économie Circulaire et Déchets de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie rebaptisée Agence de la transition écologique), a présenté les caractéristiques (et les intérêts) de l’Écolabel européen et de son référentiel “Produits cosmétiques”.
Depuis sa création en 1992 via le Règlement 66/2010, l’Écolabel européen a pour but de certifier la performance environnementale d’un produit ou d’un service via une approche “Best in class”.
“‘Best in class’, cela veut dire qu’on vise les 10 à 20 % de meilleurs produits du marché”, a expliqué Céline Scheuer. “On est vraiment dans l’excellence environnementale”.
Les principes de l’Écolabel européen
Il s’agit d’une démarche de certification volontaire, validée par une tierce partie (en France : l’Afnor).
Les critères des référentiels sont révisés régulièrement, en concertation avec les entreprises titulaires, les fédérations professionnelles, les ONG et les associations de consommateurs, de façon suivre à suivre les évolutions technologiques et sanitaires, ainsi que celles des connaissances environnementales : “L’idée est d’avoir un référentiel le plus exigeant possible, mais en même temps réaliste”, a commenté Céline Scheuer.
Les référentiels sont adoptés en tant que Décisions de la Commission européenne.
C’est le seul Écolabel officiel respectant la norme ISO 14024:2018 “Labels et déclarations environnementaux — Délivrance du label environnemental de type I — Principes et procédures)” applicable dans tous les États membres de l’Union européenne, ce qui lui donne un atout majeur puisque cela lui permet d’être facilement identifiable …
