Quel service marketing ne rêve pas d'une allégation "Monde", utilisable à l'identique sur tous les marchés ? On sait à quel point ce rêve semble en grande partie inaccessible et comment il est délicat de choisir les bons mots qui pourront accompagner un produit cosmétique partout à l'export. Pour éviter quelques pièges, les Journées Internationales 2017 de Cosmed ont proposé un tour du monde des allégations. Avec une étape en Russie et dans les pays de l'Union économique eurasienne.
Olga Ivanovskaya, consultante en réglementation pour les produits de santé et cosmétiques du cabinet Pravsky Consulting, est spécialiste de l'Union économique eurasienne (UEEA). La région regroupe la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie, les trois pays fondateurs qui ont été rejoints ensuite par l'Arménie et le Kirghizistan. Lors de cette journée de conférences, l'intervenante a présenté une vue d'ensemble des exigences réglementaires qui y ont cours en matière d'allégations cosmétiques.
Les autorités de contrôle
Si la réglementation est gérée, au moins pour ses principes généraux, de façon centralisée, chaque pays a son autorité réglementaire en ce qui concerne les allégations :
• Russie : pour les allégations publicitaires (TV, Presse, Internet), c'est le FAS (Service fédéral anti-monopole) qui est compétent, alors que c'est le RosPotrebNadzor (Service fédéral pour la protection du consommateur et la santé humaine) qui l'est pour tout ce qui figure sur les produits eux-mêmes (étiquetage, packaging, notice…) ;
• Kazakhstan : une seule autorité, dépendant du ministère de l'Économie, le KREM&ZK (Comité pour la régulation des monopoles naturels, la protection de la concurrence et les droits des consommateurs), supervise tous les types d'allégations, sur tous les supports, ;
• Biélorussie : là encore, une seule autorité est en charge, le Département de la Protection …