Depuis 2013, il revient à la Personne Responsable de vérifier que les bonnes pratiques de fabrication (BPF) sont respectées tout au long de la chaîne de fabrication du produit cosmétique. Cela implique une nouvelle dimension dans les relations entre donneurs d'ordres et sous-traitants, et c'est pour résoudre les problèmes qu'elle pose que la FEBEA s'est engagée dans un programme d'amélioration de l'outil industriel qui comprend, entre autres, des rencontres de sensibilisation comme ce petit-déjeuner auquel L'Observatoire des Cosmétiques a pu assister. Au menu : bases réglementaires, enjeux, question de la certification… Compte-rendu.
La rencontre se tenait dans les locaux de l'IFIS (organisme de formation de la Fédération française des industries de santé) à Boulogne-Billancourt le 16 avril 2015. Dans la salle, trois représentants de donneurs d'ordres (de grands groupes français et internationaux) et une vingtaine de sous-traitants (de produits finis ou de matières premières), en plus des membres de la FEBEA.
C'est Raffaella Berioli, Conseillère Scientifique et Règlementaire de la FEBEA, qui a introduit les débats en plantant le décor et en rappelant les problématiques posées par les BPF.
BPF : une obligation réglementaire
Assurer au sein des entreprises cosmétiques de bonnes pratiques de fabrication (BPF) est une exigence du Règlement Cosmétiques 1223/2009, entré en application le 11 juillet 2013.
Le Considérant 16 de ce texte stipule ainsi que :"
Pour garantir leur sécurité, les produits cosmétiques mis sur le marché devraient être fabriqués conformément aux bonnes pratiques de fabrication
".
Ce que l'Article 8 traduit par :
"
La fabrication des produits cosmétiques respecte les bonnes pratiques de fabrication en vue de garantir les objectifs de l’article 1er (garantir le fonctionnement du marché intérieur et d’assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine)
".
Précisant que :
"
Le …
