Les BPF, comprenez Bonnes Pratiques de Fabrication, représentent un enjeu majeur pour les entreprises cosmétiques. Codifiées au travers d’une norme internationale, elles deviennent, au-delà d’un gage de sécurité pour le consommateur, un nouveau critère concurrentiel pour les marques, que certaines ont déjà choisi de valoriser par une certification. Elles étaient aussi le thème de la session de janvier des Matinales de la Cosmétique™. Compte-rendu.
Compte-rendu de Sylvain-Romain Cotte
SRC Consulting, dirigé par Sylvain-Romain COTTE, a créé en octobre 2009 un nouveau concept à Paris : "Les Matinales de la Cosmétique™". Une rencontre en petit comité de professionnels de la filière cosmétique, pour échanger sur des thèmes d’actualités et les enjeux de demain avec un orateur parfois surprise. De grands groupes ont déjà adopté le concept et sont fidèles à ces petits déjeuners…
Franck Lefrançois, de la société Dekra France (spécialisée dans l’inspection et la certification dans les domaines de l’automobile, du transport et de l’industrie), était l’orateur de la troisième session de janvier 2010, intitulée "Les Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétique et la Certification : un enjeu concurrentiel ?".
Le contexte réglementaire
Si la notion de Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) des produits cosmétiques existe depuis de nombreuses années à travers la directive européenne des produits cosmétiques, la publication d’un référentiel reconnu internationalement date seulement de janvier 2008 sous la forme d’une norme technique: la norme internationale NF EN ISO 22716.
Le nouveau Règlement européen des produits cosmétiques, publié au mois de décembre 2009, et qui a remplacé l'ancienne Directive Cosmétiques, formalise la légitimité de cette norme BPF qui devra être appliquée par …