La sous-traitance de production est des plus communes en cosmétique, et spécifiquement évoquée par la norme ISO 22716 sur les BPF. Lors des premières Rencontres de la Qualité Cosmétique, organisées le 30 mars par l'IFIS et la FEBEA, Pascal Moreau, Directeur Qualité de BCM Cosmétique, et Alain Demouveaux, Directeur Assurance Qualité EMEA de Shiseido, ont détaillé les incontournables d'une relation harmonieuse entre donneur d'ordre et sous-traitant.
La norme ISO 22716 sur les BPF évoque la sous-traitance dans son chapitre 12. Elle définit ce qu'est un donneur d'ordre et un sous-traitant et introduit la notion d'un contrat entre les deux parties.
Dans le cadre d'une relation de sous-traitance, contrat et cahier des charges constituent de fait des documents cruciaux, qui protègent chacun des deux acteurs.
Comment rédiger un contrat, quel cahier des charges prévoir, comment effectuer un audit et le suivi de performances ? C'était le cœur de la présentation des deux intervenants.
La gestion d'une activité de sous-traitance
"Avant toute chose", a précisé Alain Demouveaux, "il faut un peu d'organisation. Donneur d'ordre et sous-traitant ont chacun leur structure propre, et il faut mettre un peu d'ordre de part et d'autre pour éviter de générer de la non-qualité".
Il faut ainsi clarifier plusieurs points :
• qui fait quoi chez le donneur d'ordre et le sous-traitant : cela concerne les achats, la qualité, le développement, le commercial, la logistique… ;
• qui gère les documents contractuels ;
• comment sont organisés les flux de communication et d'information et quels interlocuteurs sont impliqués, ce qui est indispensable pour éviter des échanges qui peuvent être contradictoires s'ils ne sont pas bien coordonnés ;
• comment sont …