Il ne suffit pas d'un coup de balai ou d'un passage au jet d'eau pour atteindre les objectifs fixés par la norme ISO 22716 consacrée aux Bonnes Pratiques de Fabrication, loin s'en faut ! Lors des premières Rencontres de la Qualité Cosmétique, organisées le 30 mars par l'IFIS et la FEBEA, tous les prérequis et le niveau d'efficacité à atteindre ont été détaillés.
Ce sont Françoise Durand, Responsable scientifique de la division Industries chez Anios (un des leaders des produits détergents et désinfectants) et Bertrand Cormary, Responsable Assurance Qualité de l'Unité de Production de Avène pour le groupe Pierre Fabre, qui se sont relayés à la tribune pour balayer tous les aspects de ce sujet.
En introduction, Françoise Durand a rappelé que l'industrie cosmétique est caractérisée par sa grande dynamique et ses évolutions rapides. Cela se traduit notamment en termes de formules et de nouveaux produits, de plus en plus complexes… avec à la clé des composés de plus en plus difficiles à nettoyer. Et de citer les produits waterproof, les maquillages à la tenue "longue durée", les composants hydrophobes comme les bentones, les pigments et notamment les oxydes… auxquels s'ajoute la problématique de la limitation des conservateurs qui rend les formules plus fragiles faces aux éventuelles contaminations.
En parallèle, on voit aussi une évolution rapide des équipements et du matériel, de fabrication comme de nettoyage, dans un contexte de politiques d'optimisation des coûts et de la production, avec la volonté de réduire la consommation d'eau comme l'immobilisation de l'outil de production.
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Tous ces facteurs, depuis une dizaine d'années, tout comme les …