Le printemps est là, la plage de l'été se profile à l'horizon… et l'image que renvoie le miroir à la fin de l'hiver ne favorise pas forcément l'envie du maillot de bain. La cellulite s'est installée ? La peau d'orange se fait visible ? Peut-on compter sur la cosmétique pour venir à bout de ces signes disgracieux en quelques mois ? Dans une faible mesure, oui… mais bien faible. C'est le constat qu'a dressé Thierry Oddos, du département Recherche & Développement de Johnson & Johnson, lors de la réunion Toniques & Minceur 2013 organisée par la Société Française des Antioxydants le 5 avril.
Dans la grande majorité des cas, la cellulite n'est pas une pathologie mais le résultat d'un changement dans la structure des tissus adipeux de la peau, au niveau du derme et de l'hypoderme.
C'est même bien souvent à tort qu'on emploie le terme de cellulite, qui désigne, du point de vue médical, une inflammation des tissus cutanés, et non la très répandue peau d'orange (ou capitons).
Peu lié au surpoids (on peut avoir une peau d'orange même si on est mince), le problème est essentiellement féminin : de 80 % à 98 % des femmes seraient touchées contre environ 20 % des hommes. Une inégalité due à une orientation différente des fibres cutanées chez l'homme et la femme.
Les causes du phénomène semblent être multiples : sous-jacent depuis la puberté avec une accumulation progressive des graisses dans la peau, il ferait intervenir également des altérations micro-vasculaires, des facteurs génétiques, l'influence des hormones (les œstrogènes augmentent la lipogenèse, c'est-à-dire l'ensemble des processus biochimiques permettant la synthèse des lipides en général et des acides gras en particulier, ou encore la perméabilité des vaisseaux sanguins)…
On différencie 4 grades "cellulitiques" :
• Grade 1 : on n'observe pas de changements à la surface de la peau, mais l'examen microscopique révèle …