OTC ou cosmétique, Drug Facts, Broad Spectrum, logo UVA, PA, ration de protection UVA/UVB… S’il est une catégorie de produits cosmétiques pour laquelle les exigences réglementaires et l’étiquetage ne sont pas harmonisés, c’est bien celle des solaires. La table ronde qui s’est tenue sur ce thème, lors du Cosmetic World Tour organisé par la FEBEA les 19 et 20 septembre 2016, a détaillé la situation actuelle pays par pays.
Animée conjointement par Tiphaine Daubert Macia de Chanel et Isabelle Orquevaux Hary de L’Oréal, cette table ronde a passé en revue les marchés les plus emblématiques et les plus importants en termes de business pour les produits solaires : le Canada, les États-Unis, le Brésil, l’Europe, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, la Russie, la Corée, la Chine, le Japon et l’Australie.
Les intervenantes se sont d’abord attachées à expliquer les règles qui s’appliquent aux produits de protection solaires primaires (les “produits plage”), dont la principale revendication est la protection solaire), avant d’aborder les solaires secondaires (produits de soin ou de maquillage avec FPS).
Les produits de protection solaire primaires
Seule l’Union européenne donne une définition des produits solaires primaires dans sa Recommandation de 2006 : “Toute préparation (crèmes, huiles, gels, sprays) destinée à être mise en contact avec la peau humaine, en vue, exclusivement ou principalement, de la protéger des radiations UV en les absorbant, les diffusant ou les réfléchissant”.
Les deux mots “exclusivement et principalement” ciblent bien la fonction primaire du produit, et cette définition regroupe ainsi, et quel que soit leur indice FPS :
• les “produits plage” destinés à la protection solaire du corps et du visage, …