Qui ne rêve pas d’une “étiquette monde” ? D’un seul et même labelling pour tous les pays où un produit cosmétique peut être exporté ? La table ronde qui s’est tenue sur ce thème, lors du Cosmetic World Tour organisé par la FEBEA les 19 et 20 septembre 2016, a montré comment cela reste une mission impossible, et précisé les exigences d’étiquetage pays par pays.
Deux expertes en règlementation cosmétique animaient cette table ronde : Barbara Héry, de LVMH, et Érica Mennesson, de Nuxe. Et d’entrée, elles ont annoncé la couleur : “Aujourd’hui, un étiquetage”monde” est rêve inaccessible. Il y a tellement de réglementations locales qui imposent leurs exigences spécifiques qu’un pack unique est impossible, et qu’il n’y a pas d’autre solution que de ‘sticker’ les emballages”.
Et de donner quelques exemples.
• Certains pays, comme le Japon, la Corée, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Thaïlande… imposent la traduction dans leur langue nationale de mentions obligatoires.
• Certains demandent que soit spécifiée sur l’étiquette l’adresse du distributeur ou de l’entité légale locale, comme la Thaïlande, la Chine, la Corée, le Japon, Taïwan, les pays de l’ASEAN, Bahreïn et les pays du Moyen-Orient, le Canada, les États-Unis si le produit est classifié OTC, les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, Venezuela)…
• D’autres font de même pour le numéro d’enregistrement (Inde, Thaïlande, Brésil, Chine…), ce qui impose un étiquetage local, effectué après l’enregistrement du produit.
• L’Arabie Saoudite exige l’indication du volume d’alcool pour les parfums, ainsi qu’une mention (en arabe) précisant que le produit est réservé à un usage externe.
• Il peut …