Lors de la 12e édition du salon PCD (pour Packaging of Perfume Cosmetics & Design) qui s'est tenue à Paris les 3 et 4 février 2016, Hervé Bouix, directeur de l'innovation packaging chez Estée Lauder, a présenté cette technologie qui avance à pas de géant et qui constitue une nouvelle ressource précieuse pour le monde du packaging cosmétique : l'impression 3D.
Pas un jour sans qu'un article de presse, un reportage télé ou radio ne fasse référence à l'impression 3D et à la façon dont elle envahit notre quotidien.
Et l'idée n'est pas nouvelle, puisque, comme le rappelle l'intervenant en introduction de son intervention, déjà en 1964, Arthur C. Clarke, l'auteur de 2001, l'odyssée de l'espace, avait déjà eu la vision d'une machine pour répliquer des objets à l'identique… Mais ce qui n'était encore que science-fiction à l'époque est devenu aujourd'hui une réalité bien concrète.
Les technologies
Les premières machines à répliquer des objets sont apparues aux États-Unis dans les années 80, et aujourd'hui, il existe principalement trois modèles d'imprimantes 3D. Dans tous les cas, le processus démarre avec un plan en trois dimensions réalisé à l'aide de logiciels spécifiques ou d'un scanner 3D.
La FDM ou Fused Deposition Modeling
Cette modélisation par dépôt de fil en fusion fonctionne comme une sorte de pistolet à colle, avec une buse chauffée qui dépose un filament de plastique sur un plateau et construit, couche après couche, un objet en volume. C'est le système de base que l'on retrouve dans la majorité des machines grand public dont beaucoup sont disponibles pour moins de …