Il est peu de dire qu’une méthode de test in vitro validée pour mesurer la valeur d’un SPF est très attendue. Beaucoup de projets sont à l’étude, mais deux d’entre eux semblent bien plus prometteurs que d’autres puisqu’ils sont en bonne progression dans les instances de l’ISO. Lors du symposium Cosmetotest, organisé les 24 et 25 mai par Skinobs et Cosmet’in Lyon, Sébastien Miksa d’HélioScreen, a exploré l’avenir de la méthode de mesure du SPF in vitro de la future norme 23675 dite “Double plaque”.
On sait l’importance de la protection contre les effets néfastes du soleil sur la peau et la santé, contre les UVB pour éviter les coups de soleil et les brûlures de la peau, contre les UVA pour prévenir le photovieillissement et l’hyperpigmentation, sans parler du développement des cancers cutanés…
On sait aussi qu’il existe une méthode in vitro pour mesurer l’indice de protection contre les UVA, ce qui n’est pas encore le cas pour le FPS.
De la difficulté du FPS in vitro
Le FPS (Facteur de Protection Solaire), ou SPF pour Sun Protection Factor en anglais, est une référence internationale pour exprimer le niveau de protection des produits cosmétiques contre les rayons UVB. C’est une échelle relative d’efficacité contre les rougeurs et les érythèmes qui permet de comparer les produits entre eux, et qui est utilisée pour guider les consommateurs dans le choix de leur protection au travers de l’étiquetage des produits.
Ce niveau de protection contre les UVB doit être mesuré au moyen de méthodes normalisées, reproductibles et qui tiennent compte de la photodégradation du produit. Aujourd’hui, sa détermination est effectuée avec la méthode internationale standardisée de la norme ISO 24444, une méthode in vivo.
Mais mesurer l’indice …