Lors des Journées Jean-Paul Marty, Fabrice Lefevre, Directeur marketing et innovation chez Givaudan Active Beauty, a présenté, exemples à l'appui, le résultat des dernières recherches de son groupe. Après l'action sur le stress physiologique, il a montré comment de nouvelles molécules cosmétiques pouvaient être efficaces sur des thèmes plus spécifiquement cosmétiques.
Suite de l'article Neurocosmétiques : une approche révolutionnaire de la cosmétique ? (1/2)
Dans le cadre de leurs recherches sur des approches neuro-cosmétiques de développement de produits, les chercheurs de Givaudan se sont intéressés à la sensibilité et au vieillissement de la peau, ainsi que sur l'apport de nouvelles sensorialités.
Fabrice Lefevre a présenté leurs découvertes.
La sensibilité de la peau
"
La peau sensible est liée à un certain nombre de mécanismes
", a introduit l'intervenant. "
On a dans la peau un récepteur, le TRPV1, qui induit la douleur. Il est directement impliqué dans la neuro-sensibilité, et des études ont montré qu'il l'était aussi dans la longévité, puisque quand on diminue la notion de douleur, on augmente le temps de vie des organismes
".
Dans ce cadre, Givaudan a cherché une molécule capable de bloquer le récepteur à la douleur, de façon à pouvoir en diminuer la sensation.
La mise au point de l'actif
La solution a été trouvé "par hasard", selon l'intervenant, en travaillant sur une micro-algue, Rhodosorus marinus, qui vit à l'ouest de la France. Ses équipes de recherche l'ont cultivé, fractionnée et testée, et se sont aperçues qu'elle était candidate à ce genre d'activité. La …