Les produits cosmétiques formulés pour les peaux sensibles ou intolérantes se revendiquent souvent "hypoallergéniques", "haute tolérance", "testés sous contrôle dermatologique", "apaisants"… Quels tests spécifiques effectuer en support de ces allégations ? C'était le thème de l'intervention d'Anne Sirvent, du laboratoire Dermscan, lors de la Journée d'Échange Scientifique et Technique organisée par Cosmed le 11 octobre.
En introduction de son propos, Anne Sirvent, responsable de la communication scientifique du
laboratoire Dermscan
, a commencé par le rappel du contexte réglementaire, avec ses deux aspects :
• la règlementation liée au produit cosmétique,
• la règlementation liée aux tests chez l’Homme.
La règlementation cosmétique
Elle se décline en deux textes :
• le Règlement n°1223/2009 relatif aux produits cosmétiques,
• le Guide du SCCS 1501/12.
Le Règlement 1223/2009
Dans son Article 3, le Règlement Cosmétiques stipule que : "
les produits cosmétiques mis à disposition sur le marché doivent être
sans danger
pour la santé humaine lorsqu'ils sont utilisés dans les conditions d'utilisation normales ou raisonnablement prévisibles
".
Et précise, dans son Article 10, que "
avant la mise sur le marché d'un produit cosmétique, la personne responsable veille, afin de garantir la conformité de ce produit avec l'article 3, à ce que son
innocuité soit évaluée
sur la base des informations appropriées et qu'un rapport sur la sécurité du produit cosmétique soit établi conformément à l‘Annexe I
".
L'Article 11 sur le Dossier d'Information Produit ajoute que celui-ci doit contenir : "
les
preuves de l’effet revendiqué
par le produit cosmétique", et L'Annexe I que : …