FPS 30, SPF 50, SPF 50+… on a coutume de penser que la protection qu’ils permettent n’est pas si différente que ce que les chiffres bruts laissent penser. Lors de la Sun Protection Conference, qui s’est tenue à Londres les 6 et 7 juin 2017, le Dr Joshua Williams, de Johnson & Johnson, est allé à l’encontre de cette idée, en présentant, études à l’appui, les avantages des FPS très élevés (100+) par rapport aux classiques et réglementaires 50+.
En introduction de son intervention, le Dr Williams rappelle ce qu’est le FPS : un point sur une échelle de valeurs de protection qui sert de repère de choix pour le consommateur, et dont l’efficacité clinique est déterminée par des tests en laboratoire. Ces tests ont l’avantage d’être reproductibles mais sont effectués dans des conditions qui ne sont pas forcément transposables aux conditions réelles d’utilisation des produits solaires. Un point crucial, qui aboutit à ce que le FPS affiché ne soit jamais réellement le FPS effectif…
Les différentiels de protection
En considérant ce que signifie vraiment le FPS, le Dr Williams rappelle qu’on estime qu’un FPS 30 bloque 96,7 % des rayons UV, quand un FPS 50 en filtre 98 % et un FPS 100 99 %.
Mais pour lui, ce n’est pas tant ce qui est bloqué qui est important que ce qui “passe” quand même, et qui crée les dommages qu’on connaît à la peau, à savoir : pour un FPS 30 3,3 % des rayons, 2 % pour un FPS 50 et 1 % pour un FPS 100.
On peut donc en déduire que le différentiel entre un FPS 50 et un FPS 100 est de 1 …