La 15e édition du Congrès Parfums & Cosmétiques, qui s'est tenue à Chartres les 15 et 16 novembre 2017, a commencé par le traditionnel point sur les actualités européennes, présentées des deux points de vue de la Commission et de l'industrie. Au programme de ces interventions : allégations, CMR, nanomatériaux, perturbateurs endocriniens, allergènes, microplastiques, tests sur les animaux, conservateurs, teintures capillaires et un thème émergeant qui inquiète, la lisbonisation.
Salvatore d'Acunto, Chef d'unité Technologies de la Santé et Cosmétiques de la DG Grow à la Commission européenne, n'a pas pu faire le déplacement jusqu'à Chartres et est intervenu en duplex. Gerald Renner, Directeur des Affaires réglementaires de Cosmetics Europe, lui a succédé à la tribune. Et leurs deux interventions ont mis en lumière les préoccupations communes des autorités réglementaires et de l'industrie.
1. Allégations : un document technique
Le rapport de la Commission sur l'utilisation des allégations cosmétiques et leur respect des critères communs publié en septembre 2016 n'a pas mis un terme aux travaux sur ce sujet. Un sous-groupe de travail dédié a produit un document traitant spécifiquement des allégations "Hypoallergénique" et "Sans…". Ce document technique a été rendu accessible sur le site Internet de la Commission européenne en juillet 2017, même s'il n'a pas le statut de règlement ou même de lignes directrices : il est simplement présenté comme un " outil " et une " revue des meilleures pratiques pour une application au cas par cas de la réglementation européenne par les États membres ". Par rapport aux lignes directrices initiales , il comprend deux nouvelles annexes, la III consacrée aux allégations "Sans…" et la IV …