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mardi 2 juillet 2019Congrès

Vous reprendrez bien un peu de fake news ?

Vous reprendrez bien un peu de fake news ?

“300 cosmétiques dangereux en vente sur le marché”, “les ingrédients utilisés par les industriels de la beauté ne sont pas fiables”, “l’utilisation de produits de soin peut générer des maladies”, et bien d’autres affirmations du genre sont ancrées dans l’esprit des consommateurs. Même si l’industrie cosmétique détient les preuves tangibles pour les déconstruire, elles sont tenaces. À l’occasion de l’assemblée générale de la FEBEA, qui s’est tenue à Paris le 4 juin 2019, le sociologue Gérald Bronner a expliqué les fondements des fake news et de l’intox.

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“Nous vivons une période passionnante, formidable et en même temps, disons-le franchement, un peu inquiétante. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité, et nous avons la chance d’en être les témoins, que toutes les propositions intellectuelles pour décrire le monde, qu’elles relèvent de la science, de la croyance, de la superstition, de la pensée magique, du travail journalistique, de la rigueur ou encore de la légende urbaine, sont en libre concurrence sur un marché de l’information massivement dérégulé. Ce n’est pas la première fois qu’il y a une opposition, une concurrence entre science et croyance, mais c’est bien la première fois que ce marché est autant bousculé”, introduit Gérald Bronner.

Chacun d’entre nous peut dire ce qu’il pense du monde, camper le rôle d’éditorialiste et commenter tantôt des sujets d’actualités, tantôt des sujets plus délicats comme ceux qui ont trait à la science. Ce phénomène s’explique par le boom d’Internet et des nouveaux moyens de communication.
“Nous avons tous en poche un objet qui nous permet d’enregistrer un segment de réalité et de le verser immédiatement, en quelque sorte, dans l’espace public. Cette possibilité avait été largement anticipée par les concepteurs de l’Internet qui étaient des idéalistes. Ils avaient …

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