Depuis le 11 septembre 2015, l'ECHA a commencé à demander à l'industrie de l'informer sur la façon dont elle a pris en considération les méthodes alternatives, dans le cadre de toute proposition d'expérimentation sur les animaux vertébrés.

Les informations transmises seront publiées en même temps que les propositions de tests sur le site Internet de l'ECHA. Les tierces parties pourront les prendre en compte avant de transmettre des informations pertinentes sur la substance concernée issues de méthodes alternatives, et qui pourraient éviter le recours aux tests sur animaux. Les demandeurs pourront alors considérer ces informations plutôt que de procéder à des expérimentations animales pour être conformes aux exigences du règlement REACH. Dans ce cas, le demandeur devra démontrer que les objectifs principaux de REACH (assurer un haut niveau de protection pour la santé humaine et l'environnement) peuvent être atteints sans tests sur animaux.

Selon le Directeur exécutif de l'ECHA, Geert Dancet, " L'ECHA s'est engagée à éviter toute expérimentation animale inutile tout en assurant une utilisation sûre des substances chimiques. Ces nouvelles informations demandées à l'industriel qui propose un test sur un animal vertébré est l'un des étapes de cet engagement. La santé humaine, l'environnement et l'innovation sont les principaux …