Comme annoncé, l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) a publié le 7 février 2023 la proposition de restriction des substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) que lui avaient transmise les cinq autorités nationales du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Suède. Une proposition qui inclut certaines substances utilisées en cosmétique.
Les détails de la proposition de restriction d’environ 10 000 substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) sont donc désormais disponibles sur le site Internet de l’ECHA.
Préparée par les autorités du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Suède, elle vise à réduire les émissions de PFAS dans l’environnement et à rendre les produits plus sûrs pour les personnes.
“Tous les PFAS visés par la proposition sont très persistants dans l’environnement. Si leurs rejets ne sont pas minimisés, les personnes, les plantes et les animaux seront de plus en plus exposés et, sans restriction, ils atteindront des niveaux qui auront des effets négatifs sur la santé des personnes et sur l’environnement”, explique le communiqué de presse de l’ECHA. “Les autorités estiment qu’environ 4,4 millions de tonnes de PFAS se retrouveraient dans l’environnement au cours des 30 prochaines années si aucune mesure n’est prise”.
Des substances cosmétiques dans la proposition de restriction
Dans l’une de ses annexes, la proposition de restriction indique que les PFAS sont utilisés intentionnellement dans diverses catégories de cosmétiques comme, par exemple, des émulsifiants, antistatiques, stabilisants, tensioactifs, agents filmogènes, régulateurs de viscosité et solvants.
Elle en liste quelques-uns comme les :
• PTFE, …
