Selon un récent rapport de l'ECHA (Agence européenne des produits chimiques) sur l'utilisation des méthodes alternatives aux expérimentations animales, les entreprises les ont largement utilisées pour générer les informations requises par le règlement REACH dans le but d'assurer l'usage sûr des substances chimiques. Beaucoup se conforment aux obligations de partage des informations et utilisent de plus en plus les méthodes in vitro.
Communiqué de l'ECHA
Le deuxième rapport de l'ECHA à la Commission européenne sur l'utilisation des méthodes alternatives aux expérimentations animales dans le cadre de REACH montre une augmentation du recours à ces méthodes. Le rapport se base sur plus de 38 000 dossiers déposés avant les dates-butoirs d'enregistrement des substances de 2010 et 2013.
Selon ce rapport, beaucoup d'entreprises se conforment aux obligations de partage des informations pour fournir les données exigées et éviter des expérimentations animales inutiles. Elles ont aussi élaboré des catégories et évalué les propriétés probables des substances en utilisant l'approche du read-across (qui consiste à combler des lacunes dans les données en ayant recours à des informations sur des substances similaires de la même catégorie ou à une approche analogue) dans jusqu'à 75 % des dossiers analysés. Cela a été particulièrement le cas quand des méthodes alternatives ne sont pas encore disponibles.
De plus, les entreprises ont commencé à avoir recours à des méthodes in vitro pour l'évaluation de l'irritation cutanée et oculaire, en utilisant des cellules, des tissus ou des organes. Le nombre total d'études in vitro soumises pour l'irritation cutanée et oculaire a triplé depuis 2011 : cela concerne presque 20 % des dossiers analysés.
À ce jour, …
