Comme beaucoup d’industriels, les professionnels de la beauté sont prêts à agir et à mener des actions concrètes pour améliorer la société dans laquelle nous évoluons tous. C’est d’ailleurs le thème de “l’engagement” qui a été retenu par la FEBEA pour la tenue de son assemblée générale à Paris, le 25 juin 2019. Sans surprise, la question environnementale a été abordée : comment les entreprises cosmétiques peuvent-elles agir encore plus en faveur de la planète ? Et pourquoi ne pas envisager le retour de la consigne ?
Celles et ceux qui se souviennent avoir été envoyés par leurs parents chez le crémier ou l’épicier pour rendre les contenants en verre, vont être ravis d’apprendre que le système de la consigne amorce son grand retour. Cette tendance, qui s’est d’abord emparée du secteur alimentaire, est en train de s’étendre à l’industrie cosmétique et apparaît comme une solution concrète à la réduction des déchets.
Salomé Haas, Business developer pour Terracycle (société spécialisée dans le recyclage d’emballages dits non-recyclables, ndlr), est venue présenter le dernier projet de son entreprise : Loop.
“Contrairement à ce que l’on fait chez Terracycle, avec Loop, nous en sommes à l’étape d’après. Au lieu de recycler les déchets, nous nous sommes demandés comment nous pouvions les réduire, les éliminer à la source. Alors nous avons été chercher un concept du passé, et nous nous sommes penchés sur le système de la consigne, en essayant de l’adapter aux attentes du consommateur d’aujourd’hui”, explique-t-elle. “Loop est une plateforme e-commerce sur laquelle le consommateur retrouve des produits et des marques qu’il connait déjà. Il est livré chez lui, dans un sac Loop réutilisable. Les produits sont conditionnés dans des packagings durables. Une fois terminés, ils sont récupérés directement …