Aussi minimaliste soit-elle, la cosmétique solide n’est pas si simple que cela à concevoir. Émilie Lanas-Azibi, responsable marketing chez Ami Ingrédients, a présenté tous les aspects à avoir en tête si l’on souhaite se lancer dans cette voie, lors du colloque professionnel organisé en marge du concours étudiant U’Cosmetics.
“Cette branche de la cosmétique est très tendance, mais l’on peut se demander pourquoi elle provoque un tel engouement”, introduit Émilie Lanas-Azibi. “Sans doute parce qu’elle incarne en quelque sorte la routine beauté du futur, à la fois bonne pour la peau et pour la planète. Sa promesse est en tous les cas très alléchante. C’est une nouvelle gestuelle 100 % responsable, économique et pauvre en eau. On achète donc uniquement un produit solide pour la matière active qu’il contient et non une forme diluée à 80 ou 90 % d’eau. Le profil anhydre, peu propice au développement bactérien, permet de s’affranchir de système de conservation”. Il y en a pour tous les goûts. On trouve aussi bien du dentifrice, des soins capillaires, des produits d’hygiène intime ou encore des sérums.
Anatomie d’un produit
Selon Émilie Lanas-Azibi, la base d’un soin solide est toujours la même :
• des facteurs de consistance qui permettent d’assurer la dureté, mais également le fondant à l’application du produit,
• des stabilisants.
“Ensuite, en fonction du type de soins développé, on pourra retrouver des tensioactifs pour aider au nettoyage et déployer la mousse, des agents conditionneurs pour améliorer le démêlage dans les capillaires, des …