L’équipe “labosphérienne” s’est rendue au Salon in-cosmetics à Paris. Cela a été pour elle l’occasion de “prendre la température”, d’évaluer les tendances du moment. Du coup, elle a eu envie, sous la plume d’Estelle Dehier, de mettre en lumière un autre métier, essentiel à l’industrie cosmétique, celui de fournisseur d’ingrédients.
À l’instar des métiers de formulateur ou de responsable réglementaire, être fournisseur d’ingrédients aujourd’hui n’est pas quelque chose de facile.
Etre un BON fournisseur d’ingrédients, cela veut dire quoi ? Ce n’est pas un métier qui s’apprend sur les bancs de l’école, il n’y a pas de diplôme pour cela. Certains diront qu’il suffit d’être un bon commercial… L’équipe de Labosphère ne le pense pas.
Le milieu professionnel n’accorde aucune marge d’erreur, que ce soit au niveau réglementaire, technique ou économique. Chaque acteur de la chaine de valeurs se doit d’être rigoureux dans sa démarche.
La formulation est un métier complexe, qui aujourd’hui plus que jamais demande une sélection très fine des ingrédients. Chaque ingrédient intégré dans une formule doit être légitime à une époque où la maitrise du nombre d’INCI dans la liste des ingrédients est largement plébiscitée.
Si on devait dresser un portrait des qualités que doit avoir un fournisseur d’ingrédients, cela serait celui-ci.
La qualité première : les compétences techniques
Avant tout chose, un bon fournisseur d’ingrédients doit avoir une connaissance fine de son catalogue.
L’assistance technique est essentielle et le fournisseur doit être un support efficace, soit en apportant lui-même les réponses techniques via son laboratoire …
