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lundi 23 septembre 2024Experts

La tromperie du consommateur

La tromperie du consommateur

Les allégations que l’on trouve sur les étiquettes des produits cosmétiques (et sur tous les supports de communication, d’ailleurs !) sont clairement encadrées par la réglementation cosmétique européenne. Elles doivent être prouvées et justifiées dans le Dossier Information Produit (DIP) du produit cosmétique développé. L’éclairage d’Estelle Dehier, de Labosphère.

Temps de lecture
~ 4 minutes

Entre preuve de l’allégation, allégations trompeuses, etc… certaines mauvaises habitudes ont la vie dure ! il suffit de jeter un œil sur les rapports d’inspection des autorités de contrôle pour s’en rendre compte !

Rappelons également au passage que les allégations sur un produit dit “cosmétique” peut le faire changer de statut. Ceci est vrai pour l’Europe (le produit peut être considéré comme Dispositif Médical ou Médicament) comme pour l’international (Quasi Drug, OTC, medical device, etc.)
Pour la personne responsable de la mise sur le marché du produit, cela implique des procédures d’enregistrement et/ou de certifications différentes, voir une interdiction de mise sur le marché.

Prenons l’exemple des revendications liées à la présence d’un actif dans un produit.
Nous voyons encore beaucoup trop de cahiers des charges de développement dans lesquels l’évaluation de l’efficacité du produit fini n’est pas prise en compte. Beaucoup de clients pensent toujours que les dossiers d’objectivation des actifs sélectionnés pour le développement de leur produit sont suffisants.
Faux ! Il ne suffit pas de se placer au pourcentage de l’actif dans la formulation pour que le produit soit efficace. La galénique développée, le pH, la fréquence d’utilisation du produit… peuvent optimiser ou au contraire diminuer …

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