La mise en œuvre des études d’efficacité est basée sur la réglementation de chaque zone du monde et parfois de chaque pays. En Europe, les références sont le Règlement CE n°655/2013 (Art.20 -Art.22) sur les allégations cosmétiques, ainsi que le Règlement n°1223/2009 et ses disposition sur le Dossier d’Information sur le Produits (DIP). Focus sur les avantages des scores cliniques, avec Anne Charpentier, de Skinobs.
Pour étayer les revendications du produit, les cosméticiens doivent respecter les six Critères Communs du Règlement 655/2013 : Conformité à la législation, Vérité, Preuve adéquate et vérifiable, Sincérité, Équité et Choix en connaissance de cause.
Il n’existe pas de normes spécifiques pour chaque test (à l’exception de l’analyse sensorielle et de l’indice de protection solaire évoqués par les normes ISO) et les cosmétiques peuvent suivre des lignes directrices pour les tests humains tels que l’EEMCO, les bonnes pratiques cliniques, etc.
Les différents tests
Ces processus scientifiques d’objectivation protègent le consommateur contre les allégations trompeuses et préservent la crédibilité de l’industrie cosmétique. Les responsables des tests peuvent choisir de valider cliniquement sur l’homme la performance de leurs ingrédients actifs ou produits finis au travers de quatre catégories de tests.
• Les tests consommateurs
Ces études sont réalisées sur un panel naïf dans les conditions normales d’utilisation du produit. Le ressenti du consommateur sur le traitement est recueilli par l’intermédiaire d’une auto-évaluation à l’aide d’un questionnaire conçu sur mesure.
• L’analyse sensorielle ou émotionnelle
Ces tests sont effectués par des experts qualifiés ou des panels naïfs, dans des conditions réelles ou en ligne, pour objecter les activités du produit perçues par les …