Alors que le débat se poursuit au sein des hémicycles français concernant le plafonnement des prix des produits non-alimentaires, la FEBEA continue de plaider pour un encadrement strict des super-promotions. Pour appuyer son propos, elle vient de partager les chiffres d’une étude menée par le cabinet Xerfi qui montre que le plafonnement des remises a un impact invisible sur l’inflation.
Les fédérations représentant les fabricants de produits non-alimentaires (FEBEA, FHER et Group’Hygiène) ont mandaté le cabinet d’études Xerfi pour évaluer l’effet sur l’inflation de mesures de plafonnement des promotions pour leurs produits vendus en grandes et moyennes surfaces.
Les simulations réalisées démontrent qu’une hausse de +1 % du prix moyen de la totalité des produits concernés vendus en promotion contribuerait à hauteur de 0,00239 point à l’inflation générale, soit “un impact pratiquement invisible dans les statistiques”, comme le conclut XERFI.
L’inflation générale en France en 2022 s’élevait à +5,2 % et à +10 % pour l’alimentaire.
“La faiblesse de cet impact s’explique notamment par la part très faible que représentent les produits concernés dans la consommation totale des ménages (1,97 % en 2021)”, explique le cabinet d’études.
Pour les fédérations professionnelles FHER, FEBEA et Group’hygiène, “cette étude apporte de la raison au débat actuel sur les relations commerciales et la démonstration claire que l’encadrement des promotions ne provoquerait pas d’effet notable sur l’inflation. La surenchère promotionnelle est préjudiciable pour le secteur alimentaire comme pour le non-alimentaire en détruisant de la valeur, des emplois et des sites industriels en France. En conservant des niveaux de promotion très intéressants pour le consommateur …