L’industrie cosmétique française est puissante et participe fortement à la compétitivité commerciale du pays. Pour mieux comprendre la situation économique de la filière et mieux appréhender les défis auxquels elle va devoir faire face dans les mois à venir, la Cosmetic Valley a mandaté le cabinet Astérès pour réaliser une étude. Les résultats ont été dévoilés à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Paris, le 6 février 2025.
L’exportation de produits de beauté français est l’un des principaux atouts du commerce extérieur du pays. “Si l’on excepte l’année 2020, année marquée par la crise sanitaire, les exportations comme le solde commercial des cosmétiques ne cessent de croître : entre 2015 et 2024 (cumul de novembre 2023 à octobre 2024), les exportations sont passées de 12 milliards d’euros à 22,2 milliards d’euros et le solde commercial de 9,3 milliards d’euros à 17,2 milliards d’euros”, commente le cabinet Astérès. Ces chiffres ne prennent en compte que les exportations de produits finis.
Actuellement, les cosmétiques sont le deuxième secteur contribuant le plus à la balance commerciale, derrière l’aéronautique.
La France est le premier pays exportateur de cosmétiques à l’échelle mondiale. Avec ses 14,1 % de parts de marché, l’Hexagone devance les États-Unis (8,2 %) et l’Allemagne (7,4 %).
Cependant, il convient de noter qu’en 20 ans, la France a perdu des parts de marché au profit des pays asiatiques. “En 2004, la Corée du Sud n’exportait pratiquement pas de cosmétiques alors qu’en 2023, elle représentait 4,5 % du marché mondial. La Chine et le Japon ont également accru leurs parts de marché, quoique dans des proportions moins spectaculaires. Ces gains de …
