Dans son numéro du mois d’avril 2024, l’UFC Que Choisir pointait du doigt une sélection de crèmes solaires. Selon le magazine, ces produits auraient des indices de protection inférieurs à ceux indiqués sur leur emballage et seraient formulés avec des composés dangereux pour l’écosystème marin. La FEBEA a répondu à ces accusations en assurant que les soins français mis sur le marché sont fiables.
Plusieurs références ont été épinglées dans une récente enquête conduite par l’association de consommateurs.
Rappel des faits : 13 produits ont été testés par l’UFC Que Choisir. “Cinq crèmes ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire. Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30”, déclare le média. De plus, “une large proportion (10 sur 13) écope d’une mauvaise note environnementale du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques”.
La réponse de l’industrie
Dans un communiqué de presse daté du 30 avril 2024, la FEBEA a souhaité apporter quelques précisions.
“L’étude présentée par l’UFC Que Choisir, et reprise dans certains médias, montre des niveaux de SPF qui seraient inférieurs à ceux indiqués sur l’étiquetage de certains produits. Or, ces résultats sont inhabituellement en décalage avec les SPF indiqués sur les emballages, qui font l’objet de contrôles et de tests par les marques. En effet, avant leur mise sur le marché, des protocoles rigoureux et des normes internationales sont systématiquement utilisés pour confirmer l’efficacité des produits de protection solaire, tels que les normes ISO 24444 pour évaluer la protection contre les UVB (le SPF) et ISO 24442/24443 pour évaluer la …