En juillet dernier, le ministère de la Transition écologique avait demandé au CGEDD (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable) de faire un état des lieux du secteur cosmétique de façon à “identifier des axes stratégiques et actions concrètes permettant à la filière d’engager pleinement sa transition écologique”. Le rapport, en demi-teinte, vient d’être remis à la Ministre.
La lettre de mission date du 16 juillet 2021.
Partant du constat qu’“il manquait des analyses précises portant sur l’ensemble du secteur”, et qu’il était “nécessaire d’avoir une meilleure connaissances des enjeux”, afin de “favoriser la transition écologique du secteur et pouvoir changer d’échelle”,, le ministère de la Transition écologique demandait au CGEDD d’établir “un panorama des bonnes pratiques et des investissements nécessaires à mettre en œuvre sur l’intégralité de la chaîne de valeur de la filière”.
Pour chaque phase du cycle de vie du produit cosmétique (fabrication, utilisation, fin de vie), il était notamment demandé :
• d’identifier les pratiques vertueuses et leur impact,
• de chiffrer les investissements nécessaires et d’étudier la faisabilité pour les entreprises,
• d’identifier les potentiels gains et opportunités qui pourraient découler de chaque mesure,
• de proposer un cadrage pour mettre en place un affichage environnemental sur les produits cosmétiques,
• de formuler des propositions d’actions, tant à destination de la filière que de l’État.
Le rapport vient d’être remis, et, s’il reconnaît que la filière cosmétique française s’est bien engagée dans une démarche de transition écologique, il estime aussi que les efforts du secteur doivent être amplifiés.
