La cosmétique "Sans". C’était le thème de la 3e édition de U’cosmetics, à la fois colloque et concours, qui s’est tenue à Guingamp le 22 mars dernier. L’occasion de faire le point sur cette tendance de fond de la cosmétique d’aujourd’hui, mais aussi de montrer par l’exemple qu’on ne peut (bien) faire "sans" si on n’a pas quelques "plus" à proposer en contrepartie. Mélanie Perrot était les yeux et les oreilles de L’Observatoire des Cosmétiques lors de cette journée.
Pour la 3e année consécutive, le Concours U’cosmetics a été organisé par deux étudiantes en Master 2 IPP à l'Université Catholique de l'Ouest Bretagne Nord (UCO BN), en partenariat avec la Technopole Anticipa. Ouvert aux étudiants en cosmétique de la licence Pro au master de toute la France (le concours devrait même s’ouvrir aux candidats étrangers l’an prochain), et par équipes de 2 à 5, il comprenait cette année 4 prix :
• Prix "Cosmétique Sans"
• Prix "Cosmétique naturelle ou marine"
• Prix "Concept innovant"
• Prix des étudiants
Le "Sans" théorique
Sans surprise, les différentes interventions lors du colloque ont fait le tour de ce sujet maintenant familier en cosmétique : les "sans". "Sans" qu’on connaît bien et depuis quelques années : sans paraben, sans phénoxyéthanol, sans PEG, sans phtalates, sans silicones, sans conservateurs, sans colorants, sans nanoparticules…
Sans surprise mais pas sans débats ni animation, entre tenants du "la contrainte pousse à l’innovation : profitons-en !" et ceux du "Pourquoi faire sans alors qu’on sait si bien faire avec, et sans danger réellement prouvé ?". L’Observatoire des Cosmétiques aura bien sûr l’occasion d’y revenir, et notamment parce que le problème (également évoqué lors de cette journée) des …