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mercredi 22 mars 2017Filière

Test gratuit de cosmétiques, quand l’essai vire à l’arnaque

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Le Centre européen des consommateurs France a tiré la sonnette d’alarme en informant la DGCCRF de nombreuses réclamations de consommateurs au sujet de cosmétiques proposés "à l’essai" sur internet. Ces tests gratuits cachaient en réalité des abonnements frauduleux relativement onéreux.

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Le centre Européen des consommateurs de France a compilé un certain nombre de plaintes, assez similaires quant au motif. Il s’agit de consommateurs piégés sur internet et les réseaux sociaux par des publicités proposant de tester "gratuitement" des produits de beauté. Seule condition, s’acquitter des frais de port, dont la somme avoisine les 5/6 €. Intéressant non ?
Cependant, et c’est là que le bât blesse : chaque demande de test génère un abonnement mensuel tacite entre 70 et 220 €. C’est au moment de lire les conditions générales de vente que le consommateur prend connaissance de l’existence de cet abonnement par défaut.

Qui se cache derrière ces arnaques ?

Le nom des sociétés ainsi que leurs adresses et coordonnées diffèrent selon les sites sur lesquels elles sont enregistrées.
Bien souvent, elles indiquent être basées aux États-Unis, avec des adresses postales (et internet) et des numéros de téléphone anglais ou hollandais. Ces informations sont toujours fausses.

Quels sont les recours possibles ?

Du fait des informations erronées dont le consommateur dispose, aucun arrangement en direct et à l’amiable n’est envisageable puisqu’il est impossible d’identifier l’entreprise en faute.
À ce jour, la DGCCRF rapporte que " La seule adresse connue au Royaume-Uni correspond à une simple boîte postale et le site www.leuxia.fr ne contient aucune cordonnée ".

Le Centre européen des consommateurs France conseille néanmoins de contacter la société en cause, par mail, afin de demander l’annulation de l’inscription pour éviter tout nouvel envoi non voulu. Ensuite, il convient de faire opposition auprès des établissements bancaires de ces entreprises, et d’obtenir un remboursement des sommes prélevées à tort (procédure du "chargeback").

JS

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