L’efficacité, le niveau de SPF et l’innocuité des produits solaires bio, à base d’écrans minéraux (Titanium dioxide et Zinc oxide), sont régulièrement remises en cause. Pour tenter de mettre fin aux polémiques récurrentes, le Collectif des Solaires Bio a mis au point une nouvelle méthode de mesure de la protection UVA in vitro (ISO 24443 modifiée) et publié une étude prouvant que les écrans minéraux ne franchissent pas la barrière cutanée.
Le Collectif des Solaires Bio regroupe plusieurs marques de produits cosmétiques bio : Acorelle, Alphanova, Bioregena, Biosolis, Cattier, Inavive Lab, Laboratoires de Biarritz, Omum et Pur Eden.
Leur regroupement pour objet de former un rempart scientifique contre les accusations qui touchent régulièrement les produits solaires bio. Dans une conférence de presse organisée en mars, elles ont présenté les arguments qui les contrecarrent.
L’innocuité des écrans minéraux
Les écrans minéraux, dioxyde de titane et oxyde de zinc, “sont d’origine naturelle, inertes et stables”, a rappelé d’abord le Collectif : cela “leur confère une tolérance optimale, ils ne provoquent ni allergie, ni irritation sur la peau”.
Pour prouver leur totale innocuité, le Collectif a mené une étude de pénétration cutanée*, qui a été publiée dans le Journal of Cosmetics, Dermatological Sciences and Applications”, et dont les conclusions montrent que les écrans minéraux ne franchissent pas la barrière cutanée.
“Il n’y a donc aucun risque de passage dans la circulation sanguine et lymphatique, et donc aucun risque d’accumulation dans l’organisme. Ils présentent donc une totale innocuité”, commente le Collectif.
L’efficacité des solaires bio
Qu’ils soient conventionnels ou certifiés BIO, les produits de protection solaires sont soumis aux mêmes tests pour valider …
