Dans un communiqué du 20 septembre, Henkel, L’Oréal, LVMH, Natura &Co et Unilever proposent au secteur de la cosmétique de co-construire un système de notation volontaire de l’impact environnemental des produits de beauté. Cette collaboration mondiale inédite a pour but “d’aboutir à un dispositif qui soit commun à l’ensemble des entreprises du secteur de la cosmétique et qui fournisse aux consommateurs des informations claires, transparentes et comparables grâce à une méthodologie scientifique commune”. Les cinq entreprises invitent les autres acteurs de la cosmétique à se joindre à cette initiative.
Communiqué de L’Oréal Group
Ce nouveau système de notation vise à répondre à l’exigence grandissante des consommateurs en matière de transparence concernant l’impact environnemental des produits cosmétiques (formule, emballage et usage). L’objectif est d’améliorer l’information mise à la disposition des consommateurs, leur permettant ainsi de faire des choix de consommation plus durables.
Pour ce faire, un consortium sera créé et ouvert à l’ensemble des entreprises du secteur souhaitant collaborer dans le but de cocréer un dispositif permettant aux consommateurs de comparer des produits cosmétiques au sein d’une même catégorie. Le but est que le score global informe les consommateurs de l’impact environnemental des produits, en prenant en compte l’ensemble de leur cycle de vie.
Co-construire une méthodologie scientifique et un système de notation
Il est proposé que le consortium travaille avec le cabinet de conseil Quantis, pour garantir une approche robuste et scientifique, et que les efforts pour coconstruire la méthodologie et le système de notation volontaire soient guidés et articulés autour de :
1. une méthode de mesure des impacts environnementaux commune tout au long du cycle de vie des produits, et adossée aux principes du “Product Environmental Footprint” (PEF, la méthode scientifique de l’Union européenne pour quantifier l’empreinte …