Fin 2012, l’Opinion finale du CSSC préconisant de durcir fortement la réglementation sur les allergènes de parfumerie a inquiété toute la profession. Le 11 septembre 2014, lors d’une conférence donnée au salon Beyond Beauty, Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, a présenté les arguments et les réponses de l’industrie.
L’Opinion du CSSC sur les allergènes de parfumerie publiée à la fin décembre 2012 repose sur deux principes de gestions des risques :
• la prévention primaire qui consiste à éviter les inductions en définissant des concentrations d’utilisation,
• la prévention secondaire qui repose sur l’information des consommateurs allergiques par l’étiquetage.
Mesures et conséquences
Après évaluation des parfums dans les produits cosmétiques, les experts ont ainsi recommandé :
• l’interdiction du Lyral® (INCI : Hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde), avec des délais de deux ans pour la mise sur le marché de produits conformes et de cinq ans pour le retrait du marché de produits non conformes,
• l’interdiction de l’atranol et du chloroatranol (constituants des mousses d’arbre Evernia furfuracea et des mousses de chêne Evernia prunastri), avec un délai de deux ans pour la mise sur le marché de produits conformes comme pour le retrait du marché de produits non conformes,
• la réduction de la concentration autorisée à 100 ppm (0,01 %) pour 11 allergènes de parfumerie,
• l’élargissement de l’information du consommateur, concernant environ 90 allergènes, dès qu’ils sont présents à plus de 0,01 % dans les produits à rincer et à plus de 0,001 % dans les produits …