Ils sont présents dans de nombreux cosmétiques, surtout ceux se revendiquant rafraîchissants, tonifiants, purifiants ou relaxants. Isolés ou contenus dans des huiles essentielles, ces composés aromatiques terpéniques ne sont pourtant pas anodins, et peuvent être responsables d’effets indésirables, parfois graves, particulièrement chez les jeunes enfants. Et leur utilisation doit être accompagnée de quelques précautions.
Ils font partie de la grande famille des terpénoïdes, ces composés organiques dotés de puissantes propriétés aromatiques. D’origine naturelle (beaucoup proviennent de plantes), ils font traditionnellement partie de l’arsenal médicinal phytothérapique et ont leur utilité en cosmétique, mais aussi quelques défauts.
Camphor
Issu du camphrier, arbre asiatique de la famille des lauriers, le camphre est réputé pour ses multiples vertus : stimulant, tonique, analgésique, il a aussi la capacité à stimuler la circulation veineuse et à assainir les voies respiratoires.
Il intervient dans les cosmétiques en tant que tel (INCI : Camphor), ou par le biais de l’huile essentielle de camphrier (INCI : Cinnamomum camphora bark oil). Il est particulièrement présent dans les produits pour les jambes qu’il contribue à alléger, mais aussi dans les soins purifiants ou tonifiants, les shampooings assainissants du cuir chevelu ou les huiles et baumes dédiés au massage-détente.
La nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques lui attribue aussi la fonction de plastifiant, ce qui fait qu’on peut le retrouver également par exemple dans des vernis à ongles.
Menthol
Il provient principalement de l’huile essentielle de menthe poivrée (INCI : Mentha piperita oil) à qui on attribue bien des vertus : décongestionnante, drainante, anti-infectieuse, antibactérienne, antivirale, antifongique, …