Les opinions adoptées lors de la 15e réunion plénière du CSSC, qui s'est tenue les 26 et 27 juin, continuent de pleuvoir. Au menu du jour, un contaminant et deux ingrédients cosmétiques : N-nitrosodiethanolamine, benzisothiazolinone et acide kojique.
N-nitrosodiethanolamine (NDELA) et N-nitrosodimethylamine (NDMA)
Ces nitrosamines peuvent être présentes en tant que contaminants dans de nombreux produits, comme des denrées alimentaires (certaines boissons), le tabac, les caoutchoucs et les cosmétiques.
Les NDELA et NDMA sont classées cancérogènes de catégorie 1B. Les produits cosmétiques contenants de la NDLEA sont interdits par la Directive Cosmétiques, qui fait également référence dans son Annexe III à une limite de 50 μg/kg de nitrosamines. Par ailleurs, des valeurs limites de nitrosamines et substances nitrosantes ont été établies dans la nouvelle Directive Jouets, applicable à partir du 20 juillet 2013.
Cependant, toutes les autorités ne sont pas d'accord sur la classification de risque "sérieux". Le CSSC publie aujourd'hui une argumentation sur les niveaux d'exposition à ces substances, précisant dans sa conclusion que la classification finale relève d'une décision de gestion de risque.
Pour aller plus loin
• Voir le
texte intégral de l'Opinion sur la NDELA dans les produits cosmétiques
(CSSC, 2012)
Benzisothiazolinone
Cette isothiazolinone ne figure pas aujourd'hui dans l'Annexe VI de la Directive Cosmétiques qui liste les conservateurs dont l'utilisation est autorisée. L'industrie avait demandé qu'elle soit ajoutée à cette annexe, pour pouvoir l'utiliser en tant que conservateur dans les produits cosmétiques.
Le …