Ce qu’on appelait hier des déchets sont aujourd’hui devenus des coproduits, des matières premières dont le traitement et l’utilisation sont de plus en plus dans l’air du temps. Lors de la conférence U’Cosmetics 2018 consacrée à l’up-cycling, Julien Lesage, de la société GMR, spécialisée dans le sourcing de spécialités et la valorisation du végétal, est venu en livrer les secrets et montrer tous les bénéfices qu’il y a à en tirer.
“90 % des demandes que nous recevons sont basées sur la valorisation des coproduits, et notre travail est de faire que ces coproduits redeviennent des produits”, a indiqué Julien Lesage, fondateur et dirigeant de la société GMR (Green Molecular Response) en tout début de sa présentation. Et pour lui, c’est tout simplement le nouveau standard de sourcing des biomasses.
“Les coproduits optimisent tout ce qui est bio-sourcing. Que ce soit du point de vue de leurs performances, de leur prix, de leur caractère RSE…“, a-t-il ajouté.
Mais leur valorisation implique une nouvelle approche, que l’intervenant a détaillée.
Les quatre piliers de la valorisation des coproduits
La sélection
Un bon projet doit être basé sur une sélection rigoureuse des coproduits à exploiter, en fonction de leur propriétés physico-chimiques, bien sûr, mais aussi de leur potentiel marketing, deux aspects primordiaux pour le secteur cosmétique.
La mise en place d’une réelle collaboration
Beaucoup d’industriels, surtout dans la partie aval où la valeur ajoutée est forte, pensent récupérer assez peu cher un gisement de coproduits et créer ainsi beaucoup de valeur… Le problème dans ce cas est que, comme il n’y a pas un bon retour au producteur, le projet n’aboutit pas. …