La fraction active est un des principes actifs de la plante, soit une molécule isolée qui correspond précisément à des propriétés cosmétiques recherchées. Aujourd’hui, on traque cette molécule (ce que l’on nomme le "sourcing" de la plante) et on démontre son efficacité. Est-elle "meilleure" que le totum ? Suite du débat "fractal ou global".
Forcément moins riche et avec une action plus ciblée que le totum, la fraction active passe par une parfaite maîtrise du végétal. Et donc rassure. Elle fait l’objet d’un culte de l’excellence : conditions de culture, récolte, séchage, extraction, purification, concentration… tout est passé au crible.
La molécule est ciselée comme un joyau pour s’assurer de sa parfaite innocuité, stabilité, efficacité, autant que de sa teneur constante en molécules actives (on parle aussi d’extrait titré contenant une quantité toujours égale de principe actif), ou de sa reproductibilité. Elle permet une meilleure sécurisation dermatologique. "
L’heure est à la fraction active car on peut mieux la contrôler, la maîtriser et l’évaluer en termes d’efficacité. Elle est aussi plus facile à purifier
", souligne Pascale Mora, directrice de la communication scientifique des Laboratoires Vichy.
Une démarche sécuritaire
On obtient une fraction active en réalisant une extraction spécifique qui maximise la concentration et la pureté du principe actif recherché (polyphénols, bio-flavonoïdes…). Cette molécule peut être jusqu’à dix fois plus concentrée que dans le totum, voire 50 fois plus dans le cas de l’élicitation. C’est ainsi le credo de Chanel qui …