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mercredi 26 août 2020Ingrédients

La contribution des antitranspirants à l'exposition excessive à l'aluminium est faible, selon le BfR

La contribution des antitranspirants à l'exposition excessive à l'aluminium est faible, selon le BfR

Depuis 2019, le BfR (Institut fédéral allemand pour l’évaluation du risque) alerte sur l’exposition trop importante de la population à l’aluminium, qui peut avoir des incidences graves sur la santé. Et malgré l’Opinion, maintenant définitive, du CSSC (Comité Scientifique européen pour la Sécurité des Consommateurs) qui estime que l’utilisation de l’aluminium à des concentrations de 6,25 % et de 10,60 % respectivement dans les antitranspirants non-sprays et les antitranspirants en spays est sûre, le BfR continuait de questionner la quantité réelle d’aluminium qui est en fait absorbée par la peau. Suite à l’évaluation d’une nouvelle étude sur l’homme, l’Institut allemand se range maintenant derrière l’avis des experts européens.

Temps de lecture
~ 3 minutes

Communiqué du BfR

Les consommateurs peuvent absorber des composés d’aluminium provenant de diverses sources, parmi lesquelles les antitranspirants contenant de l’aluminium. Comme indiqué dans l’avis du BfR de 2019 (045/2019) sur l’absorption d’aluminium, l’exposition totale résultant de toutes les sources est trop élevée pour certains groupes de population.
Cette conclusion n’est pas affectée par la réévaluation actuelle de la contribution du chlorhydrate d’aluminium dans les antitranspirants, un groupe de produits utilisés quotidiennement. Leur contribution à l’exposition totale à l’aluminium est nettement inférieure à ce qui avait été supposé précédemment. C’est le résultat de l’évaluation actuelle des risques par l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR).

“L’aluminium est nettement moins absorbé par la peau que ce qui avait été calculé précédemment sur la base des données limitées disponibles à l’époque”, a déclaré le professeur Dr Andreas Hensel, président du BfR.
La BfR a évalué l’absorption par la peau, c’est-à-dire l’absorption cutanée, des sels d’aluminium pour la première fois en 2014. “À cette époque, nous avons souligné l’importante incertitude scientifique entourant les données et avons attiré l’attention sur le besoin urgent de recherche”, a ajouté Andreas Hensel.

Dans l’intervalle, deux études sur l’homme visant à combler ces lacunes ont été menées …

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