Antirides, antitaches, anti-acné, anti-teint terne… l’acide glycolique est de toutes les revendications les plus alléchantes et les plus prometteuses. Il fait partie de l’arsenal classique des cosmétiques comme des soins dermatologiques dans les cabinets médicaux. Cet actif star des peelings n’a-t-il donc que des avantages ? Décryptage.
L'acide glycolique (ou acide hydroxyacétique) est le plus petit des acides alpha-hydroxylés, plus connus en cosmétique sous les initiales AHA ou sous le nom d’acides de fruits. Il peut être extrait de végétaux "sucrés" (canne à sucre, betterave, raisin…) ou être issu de la synthèse, et c’est le plus souvent sous cette forme synthétique qu’il est utilisé en cosmétique.
Magique peeling
L’acide glycolique a pour propriété principale d’être kératolytique : par simple contact et sans frottement, il interagit avec la kératine, affaiblit et/ou détruit les liaisons lipidiques entre les cellules du stratum corneum (la couche la plus superficielle de l’épiderme) pour éliminer les cellules mortes plus rapidement que ne le permet la simple desquamation naturelle.
Résultats : il resserre les pores et affine le grain de la peau, unifie le teint, permet de diminuer l’apparence des rides, taches pigmentaires et autres traces disgracieuses comme les cicatrices d’acné. Il est ainsi réputé améliorer aussi bien les peaux grasses que les peaux matures ou seulement "fatiguées".
Autre particularité : en libérant la peau de sa couche de cellules mortes, il "ouvre les portes cutanées" et facilite la pénétration d’autres actifs cosmétiques (vitamines et autres antioxydants, hydratants…).
Question de dosage
On oublie souvent …